Expédition zéro déchet
Une expédition Zéro en plus pour Benjamin grâce à cette journée kayak, vélo, resto ! En résumé, Benjamin de Molliens vit des aventures sportives itinérantes qui suivent 3 règles autant que possible : Zéro Émission carbone, Zéro Déchet et Zéro Matériel neuf. Le tout en s’amusant ! Il nous raconte son expérience.
Kayak / Resto les pieds dans l’eau
Je retrouve l’équipe de l’office de tourisme des Sources du lac d’Annecy. On se dirige vers le port de Doussard. Là, deux kayaks nous attendent. On est passés de la montagne au bord de l’eau en quelques minutes, la magie du lac.
C’est parti pour quelques coups de pagaie sur cette eau d’un bleu caraïbes. En pleine préparation d’une future Expédition Zéro en kayak le long de la Dordogne, cette virée tombe à point nommé. On pagaye en direction de la rive opposée pour une pause déjeuner au restaurant La Cuillère à Omble. Ça fait du bien d’être posé et de manger. Après un délicieux repas, retour à la case départ à la rame.
Exploration de la destination en VTT
Là, on m’accueille avec un VTT pour partir explorer la campagne des Sources. Les chemins sont à la fois jolis et cabossés, ce qui convient parfaitement pour le VTT. Je ne pratique pas ce sport mais j’accroche tout de suite.
Sur notre parcours, on croise la V62. Une voie verte de 63,8 km entre Annecy et Albertville qui est parfaitement aménagée. Une vraie autoroute pour vélos qui longe le lac de bout en bout. Pour inciter à la prendre et faciliter la circulation, deux stations de gonflage et nettoyage y sont installées dont une au niveau de Faverges. Je trouve cette idée brillante et utile !
Après une dizaine de kilomètres avalés, nous voilà arrivés à Faverges. On pédale jusqu’en haut de la ville pour atteindre le site de O Lachat, un gîte entouré d’un grand terrain surplombant la vallée et sur lequel David a fait installer 3 yourtes. Il règne un air de Mongolie ici ! Autant les yourtes que le mobilier, tout vient directement de ce pays. Un retour à l’essentiel, car dedans, ni eau courante ni électricité
Cueillette et nuit insolite
Avant d’aller dîner au gîte, je rencontre Sabrina Millot, herbaliste ou plus poétiquement, thérapeute des bois. C’est une passionnée et surtout une spécialiste des plantes sauvages. Elle en a fait son métier à travers ses ateliers joliment nommés « la valse des arômes ». Elle me donne un panier et on s’enfonce dans la forêt pour une cueillette en sous bois.
Notre objectif ? Garnir, avec ce que la nature nous offre, l’omelette du dîner. Rapidement, on cueille des pissenlits, des orties crues ou encore du géranium Robert. Ce dernier peut être également bu en tisane ou utilisé pour arrêter que le sang coule d’une plaie car il a des propriétés hémostatiques. On cueille aussi du lierre grimpant qui fait un excellent produit d’hygiène grâce à la saponine qu’il contient. Ce savoir peut paraître obsolète et farfelu, mais je crois qu’il mérite vraiment d’être valorisé. Et il devient ô combien précieux lors d’une aventure en pleine nature. En effet, durant ma traversée des Alpes françaises l’été dernier, je me suis retrouvé à manger des plantes sauvages faute de rations suffisantes.
De retour de notre cueillette, place à l’omelette. On passe à table avec Stéphanie,… et Isabelle qui nous a rejoints pour la soirée. Petite dégustation de bières et de produits locaux. Le moment est magique, ça faisait longtemps que je n’avais pas autant rigolé.